Le 9 février 2016 marque le deuxième anniversaire de l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse. Une vaste coalition d’organisations de la société civile a donc remis au Conseil fédéral ses revendications pour une mise en œuvre non discriminatoire.

Deux ans après l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse, la manière dont celle-ci pourrait être appliquée reste toujours aussi floue. Sous la coordination du Comité des jeunes pour une Suisse ouverte, différentes organisations de la société civile ont donc lancé un appel au Conseil fédéral aujourd’hui à midi. Le message est clair : «une solution doit être largement soutenue et viable. Avec nos revendications publiées aujourd’hui, nous contribuons à cela », dit Beni Lehmann de Helvezin.

C’est l’avenir de la Suisse en Europe qui est en jeu

Beaucoup de choses dépendent de la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse – c’est de l’avenir de la Suisse au sein de l’Europe dont il s’agit. « Nous demandons au Conseil fédéral de ne pas mettre en jeu la libre circulation des personnes, condition essentielle pour le partenariat avec l’Europe », souligne ainsi Regula Rytz, conseillère nationale pour le parti des Verts et représentante de l’alliance pour une Suisse ouverte et solidaire. „Nous n’avons pas besoin de contingents mais de mesures pertinentes pour la protection des conditions de travail et des salaires des travailleuses et travailleurs“, ajoute Vania Alleva, présidente de l’Unia.

Avec une course aux obstacles symbolique sur la place de la gare, il a été démontré que les obstacles dans notre société doivent être affrontés et surmontés ensemble. Letizia Carigiet, co-présidente du CSAJ et membre du Comité des jeunes pour une Suisse ouverte, ajoute : « Nous sommes convaincu-e-s que seule une Suisse solidaire et qui repose sur le respect mutuel a un avenir. ». Flavia Kleiner de l‘Operation Libero ajoute: „Operation Libero s’engage pour une Suisse qui sait qu’elle réussit grâce à et non pas malgré son ouverture“.